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Orientations pastorales pour la pastorale des funérailles

La mort est une réalité, une épreuve. Elle reste une énigme, une interpellation souvent douloureuse pour tous ceux et toutes celles qui y sont confrontés. Elle met chacun devant la question du sens de l’existence, elle nous renvoie à notre propre finitude. Elle nous relie profondément au mystère de la personne qui nous quitte. A cause de tout cela, et depuis la nuit des temps, les hommes accompagnent leurs morts à travers un certain nombre d’étapes, de rituels. Les chrétiens, depuis la résurrection du Christ ont pris à leur compte ces dimensions, entourant leurs morts de beaucoup de respect, témoignant de leur foi en la résurrection.

En Aveyron, à cause du besoin de vivre quelque chose de signifiant autour de cette étape et du rayonnement de la tradition chrétienne, de nombreuses familles demandent une célébration religieuse pour leur défunt. Cette demande importante numériquement, ne correspond pas forcément, pour toutes les personnes à une pratique religieuse ou à la participation à la vie d’une communauté chrétienne. L’Eglise la prend en compte et l’accueille, consciente que se joue là un vrai service des personnes, et un témoignage de l’Espérance qui l’habite.

Cependant les conditions dans lesquelles il est possible de répondre à cette demande ont évolué et continueront d’évoluer.

Le nombre de prêtres auprès des communautés paroissiales n’est plus suffisant pour qu’ils puissent assurer eux-mêmes l’ensemble des demandes de sépultures. Des chrétiens laïcs, baptisés, s’investissent de plus en plus dans la rencontre des familles, la préparation, voire l’animation de la célébration.

D’autre part, la personne défunte, et la famille qui demande une célébration religieuse pour elle, peuvent ne pas partager totalement les affirmations de la foi chrétienne.

Il importe donc que la communauté qui accueille, tout en témoignant de sa foi, respecte l’horizon de pensée des personnes rassemblées. Dans tous les cas cela demande un dialogue attentif qui permette de préciser la façon de vivre la célébration.

Concrètement, face à la demande d’une famille touchée par le décès de l’un des siens :

Nous ne pouvons pas répondre par un unique modèle de célébration proposé à tous. Il importe que dans un temps de dialogue, on puisse préciser au mieux avec la famille ce qu’il convient de vivre :

– est ce que la famille accepte que la célébration soit conduite par un chrétien laïc habilité et missionné pour le faire ?

– Si la famille souhaite impérativement la présence d’un prêtre, est elle disposée à ajuster l’heure de la célébration en fonction des disponibilités de celui-ci ?

Cette présence d’un prêtre n’induit pas pour autant la célébration de l’Eucharistie. La question est à regarder pour elle-même et à réfléchir à chaque fois. Dans de nombreux cas, la famille et/ou l’assemblée peuvent sembler peu préparées à vivre cette dimension de l’eucharistie au cours de la célébration des funérailles. Il sera alors préférable de vivre une célébration sans eucharistie, et d’inviter cette famille à rejoindre l’assemblée dominicale qui, dans sa prière, portant les intentions des membres de la communauté, prie pour les défunts et leurs proches.

Extrait des Orientations pour la pastorale des funérailles dans les diocèse de Rodez et de Vabres.

L’accompagnement des sépultures au sein de notre paroisse

Conformément aux orientations données par le Père Evêque, la conduite de la célébration par un laïc est proposée.

Dans le cas où la famille souhaiterait impérativement la présence d’un prêtre, des ajustements d’horaires pourraient être nécessaires selon ses disponibilités.

 

Accompagner l’enfant dans sa croissance d’enfant de Dieu


Traditionnellement les baptisés sont accompagnés par un parrain et une marraine. Ceux-ci ont plus qu’un rôle de témoin. Ils ont pour mission d’accompagner l’enfant dans sa croissance d’enfant de Dieu.
C’est la raison pour laquelle le parrain et la marraine doivent être baptisés et confirmés, ils doivent aussi être âgés de plus de 16 ans.
Le parrain et la marraine peuvent être choisis parmi les membres de la famille ou parmi les amis proches. Ils doivent être des croyants solides sur lesquels le baptisé pourra prendre appui pour grandir dans sa foi. Plus largement, toute la communauté chrétienne est responsable d’accueillir, d’entourer et d’accompagner ceux qui débutent dans l’aventure de la foi.

Leur rôle :

Soutenir et assister leur filleul : le rôle du parrain et de la marraine est « d’assister le futur baptisé et de faire en sorte qu’il mène plus tard une vie en accord avec son baptême et accomplisse fidèlement les obligations qui lui sont inhérentes » (Code de droit canonique §872).
Les liens personnels, affectifs et éducatifs, tout au long de sa vie, et plus particulièrement durant la tumultueuse période de l’adolescence permettront au parrain et à la marraine d’aider leur filleul à découvrir Dieu et grandir dans sa relation avec lui.
(En France, en cas de décès des parents, le parrain et la marraine ne sont pas les tuteurs légaux de leur filleul.)

Représenter l’Église : ceux qui portent un enfant sur les fonds baptismaux représentent l’Église qui veille sur un de ces membres. Le parrain et la marraine ont une place privilégiée au cours de la célébration du baptême : lors de l’accueil, de la profession de foi et la renonciation au mal, du partage de la lumière. En signant les registres avec les parents, ils témoignent que l’enfant a bien été baptisé.

D’après : www.paris.catholique.fr